La pasteurisation, les produits laitiers: ce qu'on ne nous dit pas
Tellement de produits industriels ont été vendus en tant que source nécessaire de santé, en tant que produits qui vont nous rendre la vie plus belle et plus heureuse, les campagnes marketing ont été tellement intenses en quelques années que personne n’en doute à présent… oui on peut dire que c’est une forme de lavage de cerveau qui est plutôt assez efficace.
Comme l’a si bien dit Mark Twain, « il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés ».
Mon but ici est d’informer, éduquer et donner le droit aux gens de se poser les bonnes questions par eux-mêmes… Avant tout, s’il vous plaît, je vous demande de ne pas croire tout ce que je vous dis. Mais si le sujet vous intéresse, faites vos propres recherches (allumer la télé et écouter les infos, ce n’est pas faire des recherches…) et octroyez-vous le droit de penser ce que vous voulez, pas ce qu’on vous a dit de penser ou croire. Je décide donc de m’attaquer au sujet sensible de produits laitiers (soi-disant tous nos amis?), et de la pasteurisation en particulier.
1. Qu’appelle-t-on les produits laitiers ?
On appelle produit laitier tout produit issu du lait de vache, de chèvre, de brebis… ( le beurre n’en est pas vraiment un, comme on le verra plus tard dans cet article).
Donc c’est tout ce qui est lait, fromage, crème, yaourt, glace…
Les produits laitiers dits « conventionnels » sont tous types de produits laitiers qui ne sont pas issus d’animaux bio ou qui paissent dans les prés à l’air libre (donc nourris à l’herbe).
2. Qu’est-ce que la pasteurisation ?
Aujourd’hui, la majeure partie des produits laitiers est pasteurisée. En gros, c’est de la nourriture « cuite ». On élève ces produits à de très hautes températures (au-delà de 65°C, ou 150°F) pendant 30 minutes et ensuite ils sont mis immédiatement à basse température, moins de 12°C (ou 55°F).
Ceci était fait à la base pour diminuer les risques de contamination.
Le problème de la pasteurisation, c’st que ça tue tous les nutriments si bénéfiques du lait cru.
La pasteurisation :
- tue tous les probiotiques naturels présents
- tue les minéraux essentiels tels que la vitamine C, A et les vitamines B
- détruit plus de 20% de l’iodine naturelle du lait cru
- transforme les sucres du lactose en d’autres sucres plus rapidement absorbés, ce qui génère des pics de glycémie (ou de sucre dans le sang), des vagues d’insuline et des changements rapide d’énergie
- le calcium présent dans des produits laitiers pasteurisés est INUTILISABLE par le corps humain. On ne peut considérer ces produits là comme des sources de calcium et de vitamine D. Si vous voulez augmenter votre apport en calcium, considérez les légumes à feuilles vertes, tels que les brocolis ou les épinards par exemple. Leur conteneur en calcium est plus absorbable et plus élevée que dans tout type de produit laitier conventionnel.
Ainsi, force est de constater que la pasteurisation transforme le lait. Le lait cru, qui est à la base ultra-nourrissant, devient alors un aliment « mort », sans vie et malsain. A cause de tous ces méfaits, des études ont montré que la pasteurisation semble même participer à certains troubles neurologiques, dû à son haut niveau de neurotoxicité.
3. Qu’en est-il de l’homogénéisation ?
L’homogénéisation est un procédé développé pour éviter la séparation de la partie grasse du lait du reste. C’est fait chimiquement, et comme vous pouvez l’imaginer, cela altère le lait, et pas dans le bon sens. L’homogénéisation semble augmenter le stress oxydatif et les risques de maladie cardiovasculaire.
4. Pasteurisation : un peu d’histoire
Dans les années 1900, les conditions de la traite du lait étaient…désastreuses. Les vaches, alors vivant au milieu de villes insalubres, étaient gardées dans des petits endroits confinés, sales, dégoûtants, près des maisons. Elles étaient très mal nourries. Les containers de lait étaient usés et re-usés, rarement nettoyés…
A cause de ces conditions sanitaires insalubres, la plupart de ces vaches étaient malades, ce qui contaminait de la même façon leur lait, qui rendait les gens malades à leur tour. C’est pourquoi, à cette époque et dans ces conditions extrêmes d’hygiène et de vie, la pasteurisation devint nécessaire, afin de stériliser ce type de lait et de pouvoir l’offrir à une population en besoin de nourriture.
5. Les produits laitiers conventionnels et les problèmes sanitaires
Les produits laitiers conventionnels proviennent d’animaux – parlons surtout des vaches – auxquelles on donne une nourriture non naturelle, non bio, inflammatoire et qui les rend faibles, tombant facilement malades. Ces animaux malades ont besoin d’antibiotiques, on leur injecte aussi (dans certains pays) des hormones de croissance, pour rendre la production encore plus efficace.
On peut alors comprendre que les produits laitiers conventionnels, issus de grands groupes industriels, ne sont pas du tout ces produits phares de la santé qu’on nous a vantés pendant tellement d’années. D’ailleurs, il est bon de remarquer que la plupart des cas de contamination majeure de lait sont apparus dans les cas de produits pasteurisés. Ce lait de basse qualité est faible, dépourvu de tout ce qui le rendait fort initialement, et attire donc toute sorte de mauvais microbes ou mauvaises bactéries. Il faut aussi comprendre qu’à chaque étape de dénaturalisation du lait (pasteurisation, homogénéisation, stockage, transport, stockage encore…) il y a un risque en plus de contamination. Cela rend donc ce type de produit laitier plus prône à la contamination, malgré cette fameuse pasteurisation du début.
Les versions « écrémé » sont encore plus à redouter, parce qu’elles rendent le peu qu’il reste du lait encore plus pauvre et faible. La teneur en sucre du “lait” restant s’en retrouve élevée, ce qui est d’autant plus nocif pour nous, les consommateurs.
Comprenant tout ceci, que pouvons-nous faire alors ?
6. Le lait cru : un aliment super puissant
On appelle lait cru le lait qui vient directement de l’animal, souvent élevé bio et nourri en herbe. Le lait n’est pas pasteurisé, ni homogénéisé. Pas d’hormones, pas de substances synthétiques ajoutées (du type des vitamines rajoutées, ou du fer, vu que la pasteurisation les détruit tous… dans le cas du lait cru on n’a pas besoin de ces substances synthétiques. Elles y sont toutes naturellement).
Le lait cru, c’est le lait dans son état naturel. C’est ça qu’on devrait appeler « lait ». Toute autre sorte de lait devrait être appelée « lait industriel » par exemple.
Les vaches nourries aux céréales (industrielles) sont dans un état très inflammatoire qui les rend plus susceptible aux maladies. Elles sont souvent contaminées par des mycotoxines (souvent présentes dans les céréales qu’on leur donne), des pesticides ou encore d’autres substances nocives chimiques. A cause de tout ça, elles ont besoin souvent d’antibiotiques, d’hormones de croissance et autres. En conséquence, ces vaches souffrent plus souvent de maladies chroniques, ou même de cancers.
Encore une autre raison de préférer le lait cru, évidemment. C’est un super-aliment fait pour maintenir la vie. Dans son état pur, naturel, le lait cru est nutritif, il aide à stimuler le système immunitaire et digestif, grâce à tous ses composants vivants tels que les enzymes, les probiotiques, les vitamines, les minéraux et les bons acides gras.
Quand les animaux paissent sur de larges prés et se nourrissent essentiellement d’herbe, en plein air et absorbant la lumière nourrissante du soleil, le lait qu’ils produisent, cru, est une source de nourriture sûre, propre, riche.
Il se passe environ 24-48h entre la traite des animaux et la vente au consommateur. C’est un temps très court, le lait cru est donc toujours très frais et bénéficie encore de toutes ses vertus quand on le reçoit à la maison.
Voilà comment cela se passe en général :
- Les vaches qui peuvent aller paître à tout va, à l’air libre, sur de grandes surfaces d’herbe sans pesticides sont très saines, robustes. Leur système digestif est excellent et leur flore intestinale équilibrée, avec un très bon nombre de bonnes bactéries, comme il se doit.
- Leurs pis sont nettoyés essentiellement avec de l’iodine avant la traite. C’est un excellent moyen, non offensif, d’éliminer de potentielles mauvaises bactéries.
- Le lait est alors collecté dans des containers en inox stériles, et directement mis au frais.
- 24-48h plus tard, les consommateurs peuvent le déguster chez eux.
C’est un procédé sain qui préserve tous les puissants bénéfices du lait frais : temps de stockage minimal, transport limité, pas de transformation industrielle, pas de substance chimique ajoutée… Tout cela laisse peu de place à de possibles contaminants.
De plus, ce lait frais cru a tellement d’agents vivants qui aident l’immunité qu’il peut de lui-même combattre de potentiels agents infectieux. Ce n’est absolument pas le cas du lait conventionnel pasteurisé qui ne contient plus aucun agent vivant actif (et protecteur).
Des études ont montré que les enfants buvant du lait cru ont, par rapport à ceux qui boivent du lait pasteurisé :
- Moins d’asthme et d’allergies
- Moins de caries
On comprend mieux pourquoi.
En ce qui concerne le beurre :
Certains experts ne considèrent pas le beurre comme un produit laitier. En effet, durant la fermentation, les enzymes de protéines de lait sont modifiées. Ceci explique pourquoi certaines personnes intolérantes au lactose peuvent manger du beurre sans inconvénient. Si vous ne vous sentez pas bien en mangeant du beurre, le beurre clarifié (ou ghee) devrait être une bonne autre option. Encore une fois, il s’agit de choisir uniquement les produits issus de lait cru, bio, élevés en plein air (nourris d’herbe). Le beurre de lait cru et le ghee (ou beurre clarifié) sont des sources exceptionnelles d’acides gras sains et protecteurs. Ces bons acides gras chassent les mauvais gras, donc n’ayez pas peur de votre cholestérol (ou même de grossir si cette pensée vous vient encore quand on parle de matière grasse). Ces acides gras bénéfiques peuvent vous aider à rééquilibrer vos hormones et sont de plus recommandés aux diabétiques.
La margarine n’a rien de tout ça… on ne peut même pas la considérer comme un vrai aliment. Alors s’il vous plait, oubliez-la dans les rayons des magasins industriels auxquels elle appartient.
En ce qui concerne les mères de nouveau-nés ou qui allaitent, le lait cru peut être un excellent choix de remplacement au lait maternel … Méfiez-vous des formules industrielles de remplacement de lait maternel. Elles sont souvent pleins d’additifs synthétiques, de nutriments synthétiques, et peuvent être donc pauvres en nutrition et assez toxiques pour les petits. Si vous voulez savoir quoi donner quand à votre bébé, allez voir ICI les différentes lectures qui peuvent vous guider dans votre démarche.
Merci de me lire,
Santé et Amour,
Stephanie